Artiste-peintre naïf d’origine arménienne, Léon Markarian est né en 1906 à Erményköy, en Arménie occidentale. Il a grandi dans un environnement artistique, avec un père sculpteur sur pierre qui lui a transmis l’amour de la nature et de l’art. Son art se caractérise par la force de ses touches de couleur, l’expression des sentiments de ses personnages et un graphisme riche en détails. Son œuvre variée, couvre des thèmes tels que la vie rurale, les paysages urbains, les portraits, les natures mortes, son histoire personnelle et au peuple arménien, notamment l’Exode et les Génocides arméniens, auxquels il a été témoin durant son enfance. Aujourd’hui, Léon Markarian est considéré comme l’un des premiers artistes-peintres naïfs en Europe.


Aperçu de l’oeuvre


De son Arménie natale à la Riviera française qui l’accueillit voici cinquante ans (et où il vit et peint avec bonheur), cet artiste-né doublé d’un optimiste-né a puisé dans ses souvenirs et dans son expérience pour créer un monde bien à lui. Un monde dont, avec une minutie extrême et une richesse d’invention qu’il faut souligner, Markarian décrit l’humble train-train, la vie toute simple (comme sa propre vie), reléguant dans l’ombre les mauvais moments pour ne retenir que les petites joies et les grands bonheurs.
Les gentils petits personnages de Léon Markarian, ses paysages azuréens, ses villages perchés et souvent en fête, ses déjeuners sur l’herbe et ses repas de famille, ses travaux campagnards comme les cueilleuses d’olives, ses fleurs, nous apportent beaucoup.

Charles Jourdanet – avril 1979
Léon Markarian peignant une toile


Lévon Markarian est né en 1906, à Erményköy (Haykur en arménien), petit port de la mer de Marmara, près de Panderma. En 1914, la famille Markarian composée de six enfants est expropriée et déportée à Adana. Les exactions les forcent à quitter le pays en 1922.
Lévon devient Léon en 1928; ce jour là, il épouse Lucie Floresta, installant définitivement sa famille à Nice.
C’est en 1956 qu’il renoue avec la peinture, cette passion qui ne l’a jamais quitté depuis son enfance. Et en 1971, lorsqu’il prend sa retraite il maîtrise parfaitement son art, grâce à son amour pour la peinture et à la poésie qu’elle dégage.
En 1983, alors qu’il est au sommet de son art, Léon tombe gravement malade et s’accroche passionnément à la peinture jusqu’en 1990, où il décède, laissant une œuvre considérable.


Contribution

Si vous êtes en possession d’une toile de Léon Markarian, nous vous encourageons à nous contacter afin d’établir une liste exhaustive de ses oeuvres.