Au coeur des Yvelines, une collection de 1400 peintures et sculptures naïves, des peintres et sculpteurs naïfs provenant de plus de 45 pays.
« Mon Paradis »
(1982) – Toile 61 x 46
Visible au musée International d’Art Naïf à Vicq dans les Yvelines sous le titre » Quand je pêche je suis au paradis »
Présenté au musée dans le cadre d’une exposition intitulée « Au cœur de la poésie » du 6 septembre 2005 au 8 janvier 2006
A voir également dans le livre « Le Paradis et les Naïfs » par Philippe Camby – Edition Max Fourny (Paris 1983)
Dans « Mon Paradis », tout est Poésie et Mystère : mélange de désir, d’attente et d’espoir. A la manière des peintres surréalistes, Markarian fait basculer la réalité dans l’imaginaire : un Ange vient au secours des poissons devenus papillons pour l’éternité. Chaque tableau est une sorte d’hymne : Markarian chante la nature visible et invisible, les univers réels et surnaturels. Il invente des images qu’il porte en lui, tout en se basant sur la vérité parce qu’imprégnée de « vu » et de « vécu ».
« L’Arche de Noé »
(1976) – Toile 61 x 50
Visible au musée International d’Art Naïf de Vicq dans les Yvelines. sous le titre « Le rameau d’olivier ».
A voir également dans le livre « Arche de Noé », par Louis Pauwels (Edition Max Fourny, Paris 1977)
Dans « l’Arche de Noé », Markarian rend un émouvant hommage au pays de ses ancêtres. On peut lire dans le paragraphe sur « Le Déluge » extrait de l’Ancien Testament : – La corruption de l’humanité mit Dieu dans une colère destructrice. Il décida de faire disparaître toute vie sur terre. Il ordonna à Noé qui marchait à ses côtés : « Fais-toi une arche en bois résineux, tu la feras en roseaux, et tu l’enduiras de bitume…tu feras à l’arche un toit …de tout ce qui est chair, tu feras entrer dans l’arche ta femme, tes fils et les femmes de fils ». Il y eut alors le déluge, tout ce qui était sur terre fut effacé…Seule l’arche s’arrêta sur les monts de l’ARARAT. C’est à partir des descendants de Noé que se fit la dispersion des peuples dans les îles des nations. C’est au pied de l’ARARAT qui se compose de deux sommets : « Le Massis » et » L’Ararat », que le peuple arménien a fondé sa nation.